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Naouiroudine Ndzakou

Ayant grandi dans le milieu agricole, j’ai décidé de reprendre l’exploitation familiale de 4,5 hectares. Pour vivre de ce métier, il m’a fallu voir loin et élargir la production. En plus de l’agriculture traditionnelle locale, j’ai donc créé un atelier d’élevage de poulets de chair en 2011.

J’ai ensuite participé au développement de la filière à partir de 2013 avec l’association Agri’ Evolution Maoré. Puis, j’ai participé à la création d’AVM (Abattoir de Volaille – Mayotte) fin 2016.

Aujourd’hui, Je commercialise mes poulets sous la marque Mon Pouleti par l’intermédiaire d’AVM.

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Harouna Elhad-Dine

Ferm’Agri

Je suis installé depuis 2013 avec une exploitation en polyculture élevage de volailles en plein air. Associer des cultures à l’élevage me permet de réutiliser les effluents d’élevage pour fertiliser mes cultures. 

Je suis le premier éleveur installé à Mayotte avec ce type d’exploitation. Le choix de faire du plein air n’est pas un hasard car durant mes années d’études j’ai eu la chance de côtoyer ce type d’élevage dans le Gers où j’ai passé 4 ans. La viande a le temps d’être mature, ce qui lui donne une texture ferme, moelleuse et juteuse. On peut cuire le poulet plus longtemps sans effriter la viande.

Mon idée était de proposer un produit de qualité tout en restant dans le terroir avec une exploitation viable et de montrer que les Mahorais ont aussi besoin de manger des produits de qualité.

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Hamada Fatima et Ahamada Ali Moussa

D’abord marchands à Mamoudzou, c’est en 2015 que nous avons décidé d’être agriculteurs. Nous avons choisi les poulets de chair car c’est ce qui répondait le plus à l’attente des consommateurs. La filière nous assure une meilleure organisation.

Malgré un travail difficile dû à l’emplacement de notre exploitation (loin de notre habitation et difficilement accessible), cette activité permet de subvenir en partie aux besoins de notre famille.

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Mdahoma Mlanao

Les élevages de poulets de chair existaient avant les élevages de poules pondeuses à Mayotte mais l’organisation de la filière était à l’abandon. Il était temps que les éleveurs la reprennent en main. Le projet d’abattoir et la marque « Mon Pouleti » redonnent de l’espoir aux éleveurs mahorais.

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Mahaboubi Ankoubou «move bwé»

L’agriculture est une passion transmise par mon père depuis le plus jeune âge. Le mot « agriculture » signifie « nourrir le peuple ». Etre agriculteur c’est comme avoir une mission de service publique. J’ai fait le choix du plein air pour garantir au consommateur un produit de qualité, accessible et qui assure sa sécurité alimentaire.

Développer une filière est le seul moyen de pouvoir organiser la production et de mieux répondre à la demande.

La cuisine française est à l’image de son terroir et de sa population : diverse, et de qualité. Nous, mahorais, faisons partie de ce terroir français.

Maoré par nature : bien-être animal pour un bien-être alimentaire.

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Daouirou Siaka

Né de parents agriculteurs, je suis passionné par ce travail depuis mon enfance.

Je fais ce métier parce que j’aime voir les autres se nourrir du fruit de mon travail et savoir que ma famille et mon entourage mangent des produits de qualité ! Je suis convaincu que l’agriculture a un réel avenir sur le territoire, encore trop envahi par l’importation.

J’ai rejoint la filière pour faciliter mes ventes. L’Abattoir de Volaille – Mayotte (AVM) nous permet d’élargir le circuit de commercialisation jusqu’à la grande distribution. Le projet laisse présager de belles perspectives de développement.

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Zakaria Ben Kambi

J’ai commencé par planter des produits vivriers en petite quantité pour une consommation familiale. Cela me permettait de consommer des produits frais que je plantais moi-même. Je me suis très rapidement posé la question : pourquoi ne pas faire la même chose avec les poulets ?

Je me suis donc rapproché d’Ekwali pour commander mes poussins. Ils m’ont parlé du projet « Mon Pouleti ». J’ai trouvé cela très intéressant, j’ai donc intégré le groupe.

Aujourd’hui, je fais partie du réseau des éleveurs qui contribue à la production des poulets locaux. Ce projet est très positif pour Mayotte car nous savons d’où viennent nos poulets.

Avec l’ouverture prochaine du nouvel abattoir, je souhaiterais développer et moderniser mon exploitation afin de contribuer au développement économique de mon île.

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Zainaba Port Said Amissi

Mes parents, Monsieur et Madame Port Said Ahmed étaient aviculteurs depuis les années 1970. Cette activité leur a permis d’élever leurs 9 enfants qui ont tous un peu de « sang agricole dans les veines ».

La famille Port Said reste très connue dans le milieu agricole mahorais grâce à la passion qu’avait mon père pour le métier. Il espérait qu’un jour un de ses enfants reprenne l’exploitation familiale.

Au décès de mon père en 2016, j’ai donc aidé ma mère Zainaba Port Said Amissi à poursuivre l’activité.  

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Dahalani Moutiti

J’ai grandi dans une famille d’agriculteurs. Mes parents m’ont sensibilisé aux métiers de la terre et de l’élevage depuis mon plus jeune âge. Nous étions propriétaires de plusieurs zébus au champ et avions des chèvres et des volailles dans la cour familiale.

J’ai travaillé 20 ans dans les énergies renouvelables à la Réunion mais mon retour à Mayotte en 2010 m’a impulsé l’envie de retravailler avec la terre et les animaux.

J’ai constaté une forte demande de la population mahoraise à vouloir consommer la viande des poulets hallal. Avec très peu de moyen, j’ai décidé de me lancer dans la volaille. Aujourd’hui, l’organisation en groupement m’a permis de bénéficier d’un accompagnement technique. Je suis fier de pouvoir gérer ma propre exploitation en autonomie, de pouvoir commercialiser mes poulets via la marque locale « Mon Pouleti »,et donc de participer à l’économie de mon île.

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Exploitation du lycée Agricole de Coconi

Le lycée agricole a pour mission de former les futurs agriculteurs et possède donc une exploitation agricole. L’implantation en 2011 de deux bâtiments modernes autonomes en eau et en énergie s’inscrit dans une volonté de présenter ce vers quoi l’agriculture doit tendre à Mayotte. Ces bâtiments sont également équipés de rampes d’abreuvement et d’une distribution automatique d’aliments.

Le poulet de chair est un élevage clé et essentiel dans l’alimentation locale. En 2015 le lycée agricole, accompagné de partenaires clés de la filière, s’inscrit comme partenaire de la structuration de la filière volaille de chair au travers de l’atelier agro-alimentaire qui dispose du seul abattoir agréé de l’île. Travailler aujourd’hui avec la filière est une force. Pouvoir proposer du poulet local, garantir un produit de qualité élevé avec passion et transmettre cet amour de l’élevage à la future génération d’agriculteurs ; telles sont les motivations de l’équipe de l’exploitation du lycée agricole de Coconi.

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Naouirouddine Mattoir

Suite à quelques échecs professionnels, j’ai décidé en 2013 de me réorienter et de travailler pour mon propre compte. En 2014, après avoir suivi une formation au CFPPA de Coconi, j’ai créé ma société SCEA MATSOUNGANI spécialisée dans l’élevage de volailles plein air.

J’ai rencontré des agriculteurs regroupés dans une association d’éleveurs qui avaient l’ambition d’organiser une filière bovine et volaille de chair. La même année, j’ai été élu secrétaire général du syndicat des jeunes Agriculteurs de Mayotte et de l’association Agri’ Evolution Maoré. Avec les autres agriculteurs, j’ai défendu la professionnalisation de l’agriculture mahoraise.

Je suis animé par l’envie d’exercer une activité professionnelle en lien avec la nature.

Aujourd’hui avec la création du couvoir de Mayotte et d’AVM (Abattoir de Volaille – Mayotte) dont je suis membre fondateur, je suis très heureux de voir l’aboutissement d’un très long combat. Je regarde mon avenir avec beaucoup de sérénité et de perspectives.

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Mouhamadi Hafidhou

Sensible aux métiers de la terre et de l’élevage, j’ai pris la relève de mon père qui était lui-même éleveur de poulets, canards, zébus. A la suite d’une formation au lycée agricole de Coconi, je me suis installé en tant que jeune agriculteur dans le but de reprendre la ferme familiale. Aujourd’hui, j’élève en moyenne 1000 poulets de chair.

En intégrant la filière, je bénéficie d’une meilleure organisation et d’un développement de mes ventes. Cela m’a également permis de gagner en professionnalisme. En plus de ma casquette d’agriculteur, j’exerce aussi le métier de musicien. Cette double activité m’aide à trouver mon équilibre.